Test DLC Hard West : Scars of Freedom (2025)

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Test de Hard West : Scars of Freedom La créature de Gorman Greffe de cerveau requise En conclusion Les plus et les moins

Test de Hard West : Scars of Freedom

Sorti l'année dernière, Hard West c'était avéré un petit RPG Tactique indépendant intéressant sur lequel se défouler en attendant XCOM 2. Malgré ses défauts il était néanmoins assez séduisant avec son ambiance sombre et horrifique et ses éléments de gameplay originaux. Voici l'occasion de rempiler durant quelques heures avec son extension : Scars of Freedom qui ajoute une campagne et quelques nouveautés à petit prix, nous avons donc décidé d'en faire le test que voici.

Trailer de Scars of Freedom

Genre : Tactique au tour par tour, RPG, Aventure

Développeur : CreativeForge Games

Éditeur : Gambitious Digital Entertainment

Supports : PC, PS4, Xbox One

Prix : 2,99€

La créature de Gorman

Ce nouveau chapitre du Weird West va introduire de nouveaux personnages et comme à chaque fois ses propres règles. Nous avons ici une reprise version Far West du classique qu'est la créature de Frankenstein. Sans trop rentrer dans les détails, vous aurez donc ici des esclaves en fuites, des docteurs peu scrupuleux qui tentent de dépasser les limites de la science, et des abomination en décomposition rapiécées avec des organes récoltés au fil de vos aventures. Comme à chaque fois il vous faudra tenir compte de ces spécificités de la campagne lors de vos voyages sur la carte afin de tenter de faire les meilleurs choix à chacun des nombreux points d'intérêt, qui seront autant d'occasions d'enrichir votre compte en banque (d'organes). L'histoire n'est pas vraiment surprenante mais elle est suffisamment intéressante pour nous pousser à la terminer en une seule session, prévoyez 2 à 5 heures de jeu environ si vous jouez à un niveau de difficulté que vous maîtrisez.

Chaque organe récolté est unique et il possède son propre pouvoir, qui plus est ils possèdent tous des coefficients de compatibilités ce qui veut dire que combiner certains organes sur le même porteur va réduire la vitesse de putréfaction et offrir de puissants bonus passifs. Tout cela semble formidable en principe, malheureusement ce n'est qu'un changement de visuel des habituelles cartes de Poker, ce sont les mêmes pouvoirs et bonus auxquels nous sommes habitués, et la compatibilité remplace simplement les suites. Vous aurez donc les pouvoirs récurrents comme le Cri de banshee, le Cannibalisme, la Balle dorée et bien d'autres capacités surpuissantes qui permettaient déjà de rendre triviales les campagnes précédentes. La seule véritable nouveauté est la possibilité d'utiliser certaines séries d'organes dans une recette spéciale afin de créer un objet surpuissant qui transformera un de vos coéquipiers en véritable bête de combat. Du moins si vous réussissez à les rassembler avant la fin de la campagne ce qui est assez peu probable à moins de la refaire plusieurs fois. Il est dommage que même en faisant tous les combats optionnels on soit largement sous la dizaine de combats durant la campagne, cela nous empêche de vraiment rentabiliser les possibilités de ces recettes et de s'attacher aux personnages.

Greffe de cerveau requise

On peut clairement voir que les développeurs ont cherché à monter la barre en terme de difficulté et plus d'une fois vous aurez à affronter des hordes d'adversaires avec un groupe dont certains membres ne seront pas beaucoup plus que des goules en décomposition que vous aurez à traiter comme des soldats jetables (mais irremplaçables). Cependant encore une fois ils ont privilégié la quantité sur la qualité, il n'y a pas de nouvel adversaire, ils n'utilisent toujours pas d'armes exotiques ni de capacités. Leur IA est toujours aussi défaillante en prime, vous allez plus d'une fois vous retrouver à jouer à cache-cache avec les ennemis, et certains d'entre-eux ne prendront jamais la peine de prendre part aux combats, trop occupés qu'ils sont à attendre dans la pièce d'à coté pendant que vous mitraillez comme un damné. Ces faiblesses de l'IA sont douloureusement évidentes quand on peut se permettre de gagner n'importe quelle mission de l'extension avec un seul personnage furtif qui ne bougera pas de son coin d'ombre du tout et qui se contentera de sniper les ennemis proches dont la mémoire de poisson rouge leur fera oublier sa position d'un tour sur l'autre. Programmer une bonne IA est certes difficile, mais avoir des ennemis plus variés aurait été une façon de compenser.

En conclusion

Hard West : Scars of Freedom souffre exactement des mêmes défauts que le jeu d'origine : le manque d'ambition ou de moyens. Le système d'organes, de compatibilité et de décomposition est très intéressant sur le papier, malheureusement il n'est pas accompagné d'une refonte des compétences ce qui en fait juste un changement esthétique, c'est vraiment regrettable. Ce DLC n'amène donc absolument rien de neuf en terme de combat et de gameplay, même si les ennemis sont bien plus nombreux que d'habitude pour tenter de compenser. Au final ce qui sauve cette nouvelle campagne est son prix symbolique qui lui donne un rapport qualité/prix tout à fait satisfaisant si vous vouliez davantage de Hard West à vous mettre sous la dent.